VESOUL – Ce week-end, le parc des expositions de Vesoul s’est transformé en un temple de la sensualité à l’occasion du Salon de l’Érotisme, un événement qui attire chaque année un public varié, mêlant curieux, amateurs d’art corporel et adeptes de liberté assumée.
Dès l’entrée, le ton est donné : lumières tamisées, musiques envoûtantes et ambiance feutrée plongent les visiteurs dans un univers où l’érotisme se veut avant tout artistique et décomplexé. L’espace « Libertine Party » promet une atmosphère festive et audacieuse, invitant à la découverte de nouveaux horizons dans le respect et la tolérance.
Les stands, eux, offrent une diversité étonnante : accessoires coquins, spectacles privés, stripteases, massages sensuels, ou encore expositions photographiques et performances de body painting impressionnantes. On pouvait notamment observer des artistes peignant à même le corps des modèles, transformant la peau en véritable toile vivante, entre science-fiction et art contemporain.

Parmi les exposants, certains revendiquent un engagement artistique plus que provocateur. « L’érotisme, c’est avant tout une forme d’expression, un dialogue entre le corps et l’imaginaire », confie un artiste-peintre rencontré sur place.
Le salon attire un public large : couples en quête d’expériences, amateurs d’esthétique corporelle, mais aussi simples curieux venus découvrir sans jugement un univers souvent fantasmé mais méconnu. Dans une ambiance conviviale, les échanges se font sans tabou mais toujours dans le respect de chacun.
Au-delà du plaisir des sens, ce salon rappelle que l’érotisme fait partie intégrante de la culture humaine, et qu’il peut être abordé avec élégance, humour et ouverture d’esprit. Vesoul, le temps d’un week-end, a prouvé qu’elle savait conjuguer curiosité et liberté.
